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Énergie : à la poursuite du diamant vert

La région Île-de-France, tout comme la Métropole et la Ville de Paris, s’est fixé comme objectif – ambitieux – d’atteindre la neutralité carbone en 2050. C’est également la finalité de la loi énergie-climat du 8 novembre 2019.


Par Jacques Paquier


La stratégie énergie-climat de la région Île-de-France a pour objectif une « région sobre et décarbonée ». Programme affiché : réduire drastiquement les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre, pour aller vers une région à énergie 100 % renouvelable et zéro carbone à l’horizon 2050, en commençant par diminuer de 20 % les consommations et multiplier par deux la quantité d’énergie renouvelable (ENR) produite sur le territoire d’ici à 2030


Un rôle de chef de file

Pour ce faire, la région Île-de-France fait preuve d’exemplarité (conversion de la flotte régionale en flotte de véhicules électriques, amélioration de l’efficacité énergétique des lycées, politique d’achats responsables, etc.), et ce, dans le rôle de chef de file que lui a confié la loi Maptam de 2014 (en consolidant le fonds de garantie de la géothermie, en accompagnant des agriculteurs dans leurs projets de méthanisation ou de développement de toitures photovoltaïques, en promouvant l’utilisation de bois et de matériaux biosourcés dans la construction).

Tout comme Paris, la Métropole du Grand Paris a fait, elle aussi, de la transition énergétique un des piliers de son action, en fixant au sein de son Plan Climat Air Énergie métropolitain une série d’objectifs. Il s’agit également d’atteindre la neutralité carbone en 2050 (avec une réduction de 80 % des émissions directes de gaz à effet de serre sur son territoire en 2050 par rapport à 2005, les 20 % d’émissions résiduelles étant neutralisées par la mise en place d’actions de compensation sur le territoire métropolitain et en dehors). La MGP s’est engagée, par ailleurs, à accroître sa résilience face aux effets du changement climatique, à améliorer la qualité de l’air et atteindre avant 2030 les niveaux recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé, à réduire massivement les consommations énergétiques et à développer massivement la production locale des énergies renouvelables et de récupération.

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